The Fairchild 661 is an optical gate which has nothing to do with the very famous Fairchild 660.
The 661 a quite simple unit:
The input signal goes through a teansformer then a transistor based circuit
The result is used to light a bulb
The signal to be « gated » goes through a « Light Dependant Resistor » (LDR). When the light bulb is bright (ie. a loud level), the resistor value descreases, thus the signal is not attenuated.
The 661 includes a Threshold and a Release knobs.
So what about the Fairchild 663?
The Fairchild 663 compressor, uses basically the same circuit but this time the LDR is connected from the signal to the ground. Thus, when the light is bright (ie. a loud level), the resistor value decreases and more signal goes to the ground.
Let’s look at the circuits!
If we compare these two schematics, we can see that:
R19 is wired differently
the two LDRs are wired differently
Converting to DC
The diode rectifier (D2), C5, C6, C7, R9, R10 and D1 are used to convert the 6,3V AC power supply to (almost) DC.
Since we plan to power up the Fairchild using 9V DC (much more convenient that the original 6.3V AC), we will need to get rid of the useless components:
Step 1: Remove the 3 large orange capacitors
Step 2: remove the 4 diodes (D2), R9 and R10:
What about D1? Well is seems that this component was actually not present of most 661 boards.. Let’s ignore it!
Step 3: Setup the power wires
The Original 6.3V comes from the white and green wire pair.
Unsolder those two wires.
Solder the green one (which will be our +9V) and the white one (GND) as follow:
And that’s it, you can now power your 661 or 663 using 9V DC!
Converting the 661 to a 663
Part 1 : rewiring the LDR
I won’t go into much details about rewiring the LDRs: on the 661 these were simply placed on the signal hot pin. On a compressor, we want the opposite behaviour:
the input XLR is connected to the output XLR, as it
the two LDR wires (red/black or orange/yellow) must be connected from the XLR hot pin to the XLR ground
Part 2: moving R19
R19 is on the backside of the PCB (solder side), remove it:
Now re-solder it as follow:
And that’s it, your 661 gate is now a 663 compressor!
General purpose updates
In order to get a fully functional 663 (or 661), you may also perform the following:
replace all caps with same (or close) values. Since no audio actually goes through the circuit you won’t need super audio grade capacitors.
Alors c’est décidé, le groupe enregistre un album, et comme tout groupe de rock qui se respecte vous êtes fauchés, donc vous allez faire ça vous même ?
Pas de panique, ce guide va vous donner quelques conseils sur une sélection de matériel abordable et vous expliquer comment vous en servir !
Disclaimer: histoire de garder l’article simple et lisible, je fais volontairement une sélection discutable. Cela ne veut pas dire que ce qui est listé est la vérité ultime, ni que tel ou tel autre micro/interface audio/… ne serait pas plus approprié dans une certaine situation.
Je ne suis sponsorisé par aucune des marques ci dessous !
Tout le monde ensemble ou chacun son tour ?
Avec un budget limité et peu d’expérience, vous aurez sûrement de meilleurs résultats en jouant chacun votre tour. Une configuration « Live » a clairement son charme, mais cela implique une bonne vingtaine de pieds de micros, autant de câbles XLR, de micros, une interface audio avec 20 entrées… et si la pièce n’est pas très adaptée et les micros mal placés vous allez vous retrouver avec quelque chose de difficile à mixer.
Conclusion : chacun son tour, c’est mieux.
Le chant
Pour enregistrer une voix, il vous faudra:
une interface audio USB
un micro (!)
un pied de micro
un cable XLR (3m)
un casque
BUDGET 420€
BUDGET 571€
Interface audio
Focusrite Scarlett Solo G3 (119€)
Universal Audio Volt 2 (169€)
Micro
Lewitt LCT240 (129€)
Rode NT1-A (195€)
Pied de micro
Pied générique (woodbrass..) (17,50€)
K&M (60€)
XLR
XLR male-femelle générique 3m (8€)
XLR male-femelle générique 3m (8€)
Casque
Beyerdynamic DT-770 Pro (139€)
Beyerdynamic DT-770 Pro (139€)
L’interface audio ne possède qu’une entrée, vous ne pourrez donc enregistrer qu’une piste à la fois. Tant que vous chantez, tout va bien, par contre si l’envie vous prend de faire un guitare/voix avec deux micro, l’interface Universal Audio sera nécessaire.
Du coté des micros, le Rode NT1-A est un grand classique en home studio, mais j’ai entendu aussi de bonnes choses sur le Lewitt. En pratique c’est toujours difficile de conseiller un micro: il dépend de la voix du chanteur. Idéalement, essayez de vous en faire prêter et testez !
Pour le pied de micro, la grosse différence entre un pied a 15€ et un pied a 60€ c’est la durée de vie. Si vous avez prévu de l’emmener en tournée (donc le maltraiter un peu, le plier régulièrement), mettez le prix.
Du coté du casque, je ne propose qu’un seul modèle: le DT-770-Pro est un grand classique d’entrée de gamme. C’est un casque fermé qui vous permettra d’entendre la « backing track » sur laquelle vous allez chanter, sans pour autant que le micro ne capte ce qui vient du casque. Autre point important: c’est un casque qui vous permettra d’écouter dans de bonnes conditions l’avancement du projet (démo, mix, mastering), là où vous enceintes si vous en avez risquent de poser problème.
La basse
Le bassiste a une chance immense: il possède l’instrument le plus facile à enregistrer !
Même en studio pro, on se contente souvent de prendre la basse en « DI » (Direct Input), donc sans ampli.
Il faudra donc:
une interface audio USB
un casque (ou des enceintes)
Budget 260€
Budget 310€
Interface audio
Focusrite Scarlett Solo G3 (119€)
Universal Audio Volt 2 (169€)
Casque
Beyerdynamic DT-770 Pro (139€)
Beyerdynamic DT-770 Pro (139€)
L’interface audio ne possède qu’une entrée, vous ne pourrez donc enregistrer qu’une piste à la fois. Tant que vous jouez de la basse, tout va bien, par contre si l’envie vous prend de faire un guitare/voix avec deux micro, l’interface Universal Audio sera nécessaire.
On fait les prises en connectant directement la basse sur l’entrée instrument de l’interface audio. Vous pouvez vous mettre au casque ou même sur des enceintes (comme on n’a pas d’ampli dans cette configuration, pas de larsen !).
La guitare (acoustique)
Pour une guitare acoustique, la grande question est de savoir si vous voulez l’enregistrer en mono ou en stéréo. Une prise stéréo vous permettra de donner plus d’ampleur a votre guitare, donc c’est vraiment lié a la place que prendra la guitare dans le morceau.
Il vous faudra:
une interface audio
un micro (deux pour les prises stereo)
un XLR (deux pour les prises stereo)
un pied de micro
une barre de couplage (prises stéreo)
un casque
Budget 380€ (Mono)
Budget 560€ (Stereo)
Interface audio
Focusrite Scarlett Solo G3 (119€)
Universal Audio Volt 2 (169€)
Micro
Lewitt LCT040 (93€)
Lewitt LCT040 MP (175€)
XLR
XLR male-femelle générique 3m (8€)
XLR male-femelle générique 3m (8€)
Pied de micro
Pied générique (woodbrass..) (17,50€)
K&M (60€)
Barre de couplage
—
K&M (12€)
Casque
Beyerdynamic DT-770 Pro (139€)
Beyerdynamic DT-770 Pro (139€)
En mono:
Pour une prise en mono, on n’a besoin que d’une entrée sur l’interface audio, la Solo G3 de chez Focusrite fait l’affaire. Si vous envisagez un jour de faire un guitare/voix, prenez directement l’Universal Audio !
On enregistre souvent les guitares acoustiques avec des petites membranes, on part donc sur un micro Lewitt abordable, mais assez efficace.
Le pied de micro est un modèle d’entrée de gamme, si vous avez prévu de partir en tournée avec, il est conseillé d’investir dans quelque chose de plus robuste (K&M).
En stéréo:
Ici nous avons deux micros, donc une interface audio avec deux entrées est indispensable. On utilise ensuite un couple de micros Lewitt 040: des petites membranes. La barre de couplage vous permettra de fixer les deux micros sur un seul pied. Pour le placement, je vous encourage à tester les différentes configurations possibles: ORTF, XY, AB…
Dans les deux cas le casque est un modèle de référence de chez Beyer, il vous permettra d’écouter la backing track sans pour autant que le micro ne capte ce que vous avez dans les oreilles. Ce casque vous sera aussi utile pour écouter les différentes phases du projet dans de bonnes conditions !
La guitare (électrique)
Pour enregistrer une guitare électrique, deux options s’offrent a vous: la configuration « bassiste » (en DI sur l’interface audio) et la configuration classique.
Il vous faudra:
une interface audio
un petit pied de micro (configuration classique)
un XLR (configuration classique)
un micro (configuration classique)
un casque
Budget 260€ (bassiste)
Budget 390€ (classique)
Interface audio
Focusrite Scarlett Solo G3 (119€)
Focusrite Scarlett Solo G3 (119€)
Pied de micro
—
Pied générique (woodbrass..) (17,50€)
XLR
—
XLR male-femelle générique 3m (8€)
Micro
—
Shure SM57 (105€)
Casque
Beyerdynamic DT-770 Pro (139€)
Beyerdynamic DT-770 Pro (139€)
Pour l’interface audio, dans les deux cas vous n’avez besoin que d’une entrée donc la Solo G3 de chez Focusrite fait l’affaire. Mettre quelques euros de plus dans une Universal Audio Volt 2 afin d’avoir deux entrées peut valoir le coup si:
vous voulez faire un guitare voix
vous voulez enregistrer une sortie de DI en plus du micro (recommandé pour les guitares saturées)
En configuration classique, on placera un SM57 devant l’ampli, à environ 5-10cm du HP. Essayez différents placements (centré sur le HP, sur le bord, à mi chemin…) vous verrez le son change radicalement !
Dans les deux cas le casque est un modèle de référence de chez Beyer, il vous permettra d’écouter la backing track sans pour autant que le micro ne capte ce que vous avez dans les oreilles. Ce casque vous sera aussi utile pour écouter les différentes phases du projet dans de bonnes conditions !
La batterie
Vous êtes batteur ? Pas de chance.
Une prise de batterie en studio pro, c’est généralement 10 à 15 micros, donc autant de pieds, de câbles, d’entrées sur l’interface audio, etc. On n’est clairement pas dans du « petit budget » !
Prog
La solution la moins chère est d’utiliser une solution du type Drummer (Logic), EZ Drummer, Superior Drummer et programmer la partie de batterie à la main. « Frustration », « désolation », « Une insulte a la mémoire de groupes batteurs de groupe de rock qui […] », .. oui je sais.
Elec
Une solution intermédiaire consiste a jouer la partie de batterie sur une batterie électronique et enregistrer le MIDI. Vous pouvez alors utiliser EZ Drummer, Superior Drummer ou autre pour coller des vrais sons de batterie sur votre propre jeu à vous. Certes vous n’avez pas le confort de jouer sur un vrai kit qui vibre et fait du bruit, mais au moins vous avez votre feeling qui est retranscrit !
Studio
La dernière solution est peut être la plus évidente: enregistrer une vraie batterie proprement cela nécessite un environnement « pro », donc un studio. Peut être que le plus simple c’est d’aller booker un studio pour une journée histoire de faire seulement les prises de batterie ?
D’une manière générale…
Les micros large/petite membrane cités dans cet article (Rode, Lewitt) nécessitent une alimentation 48V (phantom), pensez à l’activer !
Si vous n’êtes pas a 50€ prêt, privilégiez une interface audio avec 2 entrées, un jour où l’autre vous en aurez besoin.
Plus vous êtes loin du micro, plus il faudra pousser le gain, donc éventuellement monter le souffle. Rapprochez vous !
Plus vous êtes loin du micro, plus on entendra « la pièce » et sa réverbération. Comme celle-ci n’est pas forcément légendaire, rapprochez le micro ! On peut toujours ajouter de la reverb au mix, par contre on ne peut pas l’enlever.
Prêtez vous vos micros ! Le Rode NT1-1 du chanteur/de la chanteuse peut être parfait pour des prises de guitare (acoustique/électrique). La paire de Lewitt du guitariste acoustique, fonctionnera très bien pour des overheads de batterie. Et si on collait le Rode devant l’ampli du bassiste ?
Casque ou enceintes ? On a tous envie d’écouter aux enceintes, sauf c’est parfaitement inadapté à l’enregistrement (larsen) donc dans tous les cas il vous faudra un casque. Le problème des enceintes, c’est que pour une bonne écoute il vous faut de bonnes enceintes et surtout une pièce avec une acoustique correcte ! Donc pour écoute « critique » (aller se concentrer sur les petits détails d’un morceaux) à budget limité, mieux vaut un casque correct !
Si les membres du groupes ne sont pas loin les un des autres, vous remarquerez que beaucoup de matériel peut être mutualisé: l’interface audio, le casque, les pieds de micros, les câbles… Au final chacun n’aura plus qu’à s’acheter son micro !
Méthodologie
Quelques notes sur la « méthodologie » utilisée pour rédiger cet article.
On peut facilement tomber sur le débat infini du « pourquoi une interface Scarlett ? La SSL 2 est super bien et à peine plus chère ! », « Pourquoi un NT1-A ? », …
L’objectif de l’article est de proposer un set de matériel pour démarrer, avec le budget le plus bas possible, tout en restant sur du matériel correct qui aura une certaine durée de vie.
Donc concrètement, je suis allé chez un site de vente en ligne bien connu et pour chaque équipement j’ai fait un tri par prix croissant. Ensuite j’ai parcouru la liste jusqu’à tomber sur un équipement que je connaissais ou que l’on peut considérer comme un « classique grand public ». L’idée c’est également de ne pas proposer des choses trop ésotériques: en cas de problème d’utilisation (drivers, branchement, …) il sera plus facile de trouver de l’aide.
Roman Generation c’est une dizaine d’albums et pas loin de 100 morceaux sortis depuis la création du groupe en 2009. Se lancer dans un « Greatest Hits » impose de faire des choix, écarter des morceaux que l’on aime bien pour des raisons purement techniques ou mettre en avant des morceaux qui sont passés inaperçus.
Lorsque j’ai commencé à travailler sur la « track list » de cet album, j’ai immédiatement été confronté à un problème de « cohérence ».
« Back in Bakersville » fait partie des touts premiers morceaux enregistrés, avant même que RG ne s’appelle RG. Le morceau a été enregistré dans mon salon, avec un SM57et un SM58 (rouillé), sans aucune connaissance technique particulière. Le morceau est dans la plus pure tradition folk, un guitare / voix, simple et efficace.
A l’inverse, « Vibrations » issu de Cardboard Music et enregistré presque 10 ans plus tard, met en place une production plus aboutie, de meilleurs micros, une acoustique plus contrôlée et surtout l’expérience des albums précédents.
Comment assurer une « cohérence » sur un album mélangeant des titres aussi différents, enregistrés dans des conditions n’ayant strictement rien à voir ?
J’ai cru initialement, et naïvement, que je pourrai gommer ces écarts au mix, en repartant des multitracks d’origine. Finalement, avec 15 ans d’expérience supplémentaire, un vrai studio et non plus un home studio, peut être que « Back In Bakersville » pourrait sonner presque comme ‘Vibrations » ?
La réponse est: non, absolument pas ! En ingénierie du son on parle souvent de « The good rule », la solution ultime pour obtenir un hit. Cette règle est tellement évidente que c’en est presque une blague, mais on a parfois tendance à l’oublier.
The « Good Rule » indique qu’un bon morceau c’est: un bon musicien jouant un bon morceau avec un bon instrument, capté par un bon micro dans une bonne pièce. Après il suffit d’un bon mix et d’un bon mastering, et vous aurez un excellent morceau.
Si un de ces éléments se passe mal, alors le morceau sera au mieux « bien », mais certainement pas « excellent ».
Dans le cas des premiers titres de Roman Generation, nous apprenions sur le tas et il y aurait des choses à dire sur le placement des micros, la pièce et les instruments. En fin de chaîne, on pourra donc avoir un morceau agréable à écouter, mais certainement pas un morceau superbement poli, haute définition, avec toute la subtilité qu’on aurait aimé lui donner.
Arrivé assez rapidement à cette conclusion, la question était désormais de savoir comment obtenir un Greatest hits « cohérent » ! Après pas mal de nuits a me creuser la tête sur cette question, j’ai fini par me rendre compte que je me trompais de cohérence, celle-ci n’était pas a aller chercher sur le plan musical et acoustique.
Un Greatest Hits raconte l’histoire d’un groupe, ou dans le cas de celui-ci: d’une tranche de vie d’un groupe (2009-2019).
Au final, la tracklist de cet album illustre parfaitement les étapes de Roman Generation, les turbulences qu’a traversé le groupe avec des enfants, des déménagements, du travail, des périodes de vie difficiles. Cette tracklist est fondamentalement cohérente, c’est l’histoire des 10 premières années de Roman Generation, dans une version « nettoyée », remise au goût du jour, mais pas dénaturée pour autant.
Nos premiers débuts:
Perfect Dreams (Jetplane, 2010)
Back in Bakersville (Jetplane, 2010)
To the fire (Jetplane, 2010)
Nos premiers morceaux plus produits, avec plus de guitares, des synthés, des choeurs:
Only Now (Jetplane, 2010)
Everyday’s nausea (Jetplane, 2010)
Ink Stains (Jetplane, 2010)
Remus (Too young to die, 2011)
Nos premières collaborations avec des musiciens extérieurs au groupe:
Black Magic (Reverse, 2012)
Mispretenders (Reverse, 2012)
Blue (Reverse, 2012)
A partir de 2013 je monte ma première société, ce qui occupe mes soirées, mes nuits, mes week-ends (et ma santé mentale). Romain se retrouve pour ainsi dire seul pour les années qui viendront:
Hollywood (Chomolungma, 2013)
Anyone but the Last (Raw, 2013)
B-Movie (Node, 2016)
Mechanic (Utopia, 2015)
En 2017, j’arrive à retrouver un peu d’air et Cardboard Music sort en 2017:
Let them out (Cardboard Music, 2017)
Vibrations (Cardboard Music, 2017)
Now you know (Cardboard Music, 2017)
A la relecture de cette track list, je réalise qu’il y a plein d’excellents morceaux qui auraient mérité leur place. « Jetplane », de l’album éponyme fait partie de ceux-ci. Au final, en ressortant le multipiste j’ai réalisé que je ne pourrai pas raisonnablement faire mieux que ce qui avait été fait à l’époque. Je pourrai faire « différent » sans aucun doute, mais j’aime ce morceau tel qu’il est, avec ses imperfections, ses petites erreurs. Une version nettoyée de Jetplane, ce ne serait plus « Jetplane ».
L’aventure de ce Greatest Hits de Roman Generation s’arrête donc avec Cardboard Music, en 2017. A partir de là, l’histoire est trop récente et surtout j’estime que nous avons atteint (de façon très prétentieuse) un niveau technique qui ne nécessite pas à tout prix d’aller retoucher ce qui a été fait. On pourrait toujours faire « différent » certes, mais mieux ? Pas forcément.
Ceux qui me connaissent le savent, j’ai passé une bonne partie de ma vie derrière un clavier à coder toutes sortes de choses, développer des systèmes, jouer avec de l’intelligence artificielle, des robots, des circuits…
Avant même les débuts de Roman Generation on se demandait quel était le sens de toutes ces productions « pop » ultra-formatées, avec ses codes, ses règles: la recette parfaite pour faire un hit. Fondamentalement, si il s’agissait de cuisine on parlerait de fast-food: le corps humain aime le sucre et le gras. C’est pareil pour la musique, il y a des recettes qui font que le cerveau machinalement va dire « c’est bon ça! » et s’enferme dans une certaine forme de confort.
Sort-on réellement grandi de l’écoute d’un album ultra-marketé ? Pas réellement, on a passé un bon moment, mais sans réelles surprises.
A l’époque des premiers albums de Roman Generation je disais a Romain pour rire que bientôt tout cela serait généré par une une IA, puisqu’il s’agit simplement de se conformer à des recettes.
2023, alors que le Greatest Hits des 10 ans de carrière de RG s’apprête à sortir nous y sommes: coup sur coup nous voyons apparaître Dall-E et son générateur d’images assez bluffantes puis ChatGPT qui arrive à tenir une conversation parfaitement crédible.
A quand le tour de la musique ? Soyons lucide, il ne s’agit plus que d’une question de temps, dans quelques mois nous verrons apparaître les premières IA capables de générer un hit.
Dans cette affaire quelle est la place de l’art ? Quelle place pour l’intelligence humaine ? La créativité est-elle toujours ce qui nous distingue des animaux et des machines ?
C’est ce que j’ai voulu illustrer avec la pochette de ce Greatest Hits, elle a été générée par Dall-E (celui là même): « A group of robot musicians in a recording studio ».
Pour moi c’est fondamentalement la question qui se pose: les IA peuvent désormais peindre, parler, faire de la musique mais quelle place pour la performance et l’émotion ?
La musique ça n’est pas une suite cohérente de fréquences, c’est un partage entre un artiste et son public, un artiste et tous les intervenants du secteur (l’assistant qui va poser un micro, l’ingé son qui travaille sur le mix, le roadie qui sort l’ampli du camion).
Lorsque l’idée de faire un Greatest Hits de Roman Generation est née, j’avais en tête un simple « Best Of », avec certains des meilleurs titres de RG, ou du moins les plus facilement accessibles.
Big Mac
Avec RG nous n’avons jamais vraiment cherché à faire ce qu’on appelle du « Easy Listening », une sorte de fast-food auditif.
On vous met du gras, du sel, du sucre et du moelleux parce que votre cerveau vous dit que c’est ce qu’il faut à votre organisme. Vous terminez avec un Big Mac supplément cheese. Vos capacités gustatives n’en sortiront pas grandies, mais vous avez le sentiment d’être rassasié.
D’un point de vue audio, les choses ne sont pas si différentes. Si je pars sur un rythme en 4/4, un tempo a 120, une structure Intro/Couplet/Refrain/Break/Couplet/Refrain/outro, des grosses basses, une rythmique puissante et que je compresse le tout pour sonner fort vous avez votre Big Mac. Inconsciemment vous aurez le sentiment que ce que vous écoutez est puissant, il n’y a pas de surprise c’est donc réconfortant. En fin d’écoute vous êtes rassasié, mais vous n’en sortez pas vraiment grandi.
Je ne vais pas entrer dans le débat « bien » vs « pas bien ». Un Mac Do de temps en temps ne fait pas de mal, il faut juste garder en tête ce que c’est et ne pas se limiter à cela.
Du coté de RG d’une manière générale on n’a jamais réellement cherché a sortir du Big Mac, les albums nécessitent souvent de s’y plonger franchement, avec une écoute attentive.
Le « Best Of » prévu initialement consistait alors seulement a ressortir les titres les plus accessibles des 10 ans de carrière du groupe et faire une passe de mastering pour donner un tout cohérent.
« Oui, mais.. »
Le projet devait être relativement simple, isoler une dizaine de pistes, un peu d’EQ, un peu de compression par ci par là et le tour était joué. Sauf qu’en pratique, entre une piste xtraite de Jetplane (2009) et une piste de « Cardboard Music » (2017) de l’eau a coulé sous les ponts. La production est très différente, les prises de son aussi, la technique de mix encore plus.
Faire cohabiter une piste assez « produite », avec pas mal d’arrangements,d ‘instruments et d’effets avec une piste plus simple, type folk rock n’est pas forcément un problème tant que la seconde est « propre ». Cela veut dire des prises de guitares acoustiques irréprochables, des prise de voix propres et une reverb cohérente. « Oui, mais » ces morceaux folk sont les tous premiers enregistrés et mixés par le groupe, ils bénéficient d’une certaine fraicheur mais on est loin de l’irréprochable. Au final ils se marient très mal avec les morceaux plus récents: un simple mastering était assez loin de faire l’affaire.
Remix
Le projet de faire une passe de mastering sur une dizaine de pistes se transforme alors en: ressortir les sessions Garageband de tous les morceaux, ré-extraire toutes les pistes une par une, faire un mix complet et finir par un mastering complet de l’ensemble.
Au final le projet, une fois réellement démarré, s’est étalé sur près de 6 mois, entre deux sessions de mix pour des clients. Un des points les plus durs a été de se forcer a ne pas retravailler sur la production. Sur certains morceaux, une basse aurait été la bienvenue, un doublage de guitare, une piste de voix à refaire.
Au delà du temps que cela aurait nécessité, cela aurait dénaturé le projet, et même les oeuvres telles qu’elles sont nées. Si certains aspect techniques de ces morceaux sont effectivement discutables, a aucun moment Romain et moi n’avons honte de ces titres. Ils correspondaient à ce que nous savions faire et pouvions faire à l’époque. A chaque fois nous y avons mis toute notre énergie. Considérer une prise « indigne » 10 ans plus tard serait un peu malheureux.
Lors du remix des titres, je me suis donc efforcé de tirer le meilleur possible de ces pistes. Si elles ne sont pas parfaites, elles sont le reflet du groupe à l’époque, à l’occasion du remix on en tire seulement le meilleur de ce qu’elles peuvent produire.
Alors effectivement, il y a parfois de la frustration d’avoir une guitare qui aurait pu sonner tellement mieux, une voix avec des bruits de chaise qui grince en fond mais finalement cela reste un excellent exercice de mixage !
En 2009, Romain quitte Chambery pour rejoindre ma soeur en région parisienne. Déchirement: il est contraint de lâcher Stuff, son groupe de punk hardcore qui faisait quelques émules dans la région.
Romain débarque a Paris avec une guitare acoustique dans ses valises et pas grand chose d’autre a faire que de passer du « franchement électrique » à des morceaux guitare/voix.
De mon coté, mon groupe vient d’exploser et en attendant de basculer sur autre chose, je joue avec le peu de matos que j’avais dans mon home studio à l’époque (une interface audio Line 6, un SM57, Garageband et une paire d’enceintes pour PC)
A l’occasion d’un déjeuner de famille, je propose a Romain de passer à la maison pour enregistrer les quelques morceaux qu’il avait déjà composé. On organise alors une première session au milieu du salon, un dimanche après midi. On ne le savait pas encore a l’époque, mais Roman Generation était né.
Le premier album du groupe « Jetplane », émerge de ces premiers titres, un album monté à partir des morceaux folk que Romain avait composé, deux guitares électriques, un ampli Vox, une basse jouée sur la corde mi grave d’une Les Paul, des pistes jouées sur mon vieux synthé Yamaha. De mon coté j’apprends la technique sur le tas, en expérimentant avec tout ce que cela compte de bonnes surprises et d’échecs, parfois difficiles à rattraper lors du mix. Au final « Jetplane » fait partie des albums dont nous sommes peut être le plus fier: il a été spontané, « naturel » et surtout c’était la première fois que l’on montait un album complet de toutes pièces et sans aide extérieure.
En 2019, avec 7 albums de plus, je me dis que cela pourrait être sympa de sortir un Greatest Hits de Roman Generation pour fêter les dix ans du groupe. Avec l’expérience et des oreilles un peu plus affutées je me rends compte que certains morceaux ont peut être mal vieilli, qu’il aurait fallu faire différemment. Je me lance alors dans un premier remix du premier album…
A peine démarré, le projet s’arrête : je décide de passer « pro » et je pars pour un an de formation à Abbey Road Institute. Rapidement au fil des cours je me rends compte que je vais apprendre pas mal de choses et qu’il serait probablement plus malin d’attendre un peu!
Le projet redémarre en 2020 à la sortie de l’école pour… s’arrêter à nouveau par manque de temps. Je suis en train d’ouvrir le studio, de travailler avec des premiers clients et surtout: le studio s’équipe, je préfère donc attendre d’être dans une configuration un peu plus optimale !
Finalement le projet aboutit enfin en 2022 : je commence à avoir suffisamment d’expérience pour être confiant sur mes choix techniques (et surtout mes oreilles). Le studio est désormais doté de la console de mes rêves (Solid State Logic AWS), d’une reverb de compétition, d’écoutes très correctes.. Tout devient plus facile, plus rapide; au lieu de galérer à choisir des réglages dans un catalogue de plugins ou bouger des faders à la souris, j’ai désormais tout sous la main.
Je me suis longtemps demandé si investir dans une console avait réellement du sens en 2022, et avec quelques mois de recul la réponse est sans aucun doute: « oui » !
Après trois ans de tentatives avortées, le remix des titres du Best Of de Roman Generation aura été assez rapide, malgré les nombreux écueils dont nous parlerons dans les prochains articles !
This article details my hypothesis on why this actually made the trick.
Tuning the DIP switches
The H8 CPU boots with CS0 enabled by default, thus the program is accessed on whatever memory is connected to the main bus and enabled by CS0. According to the schematics, we can see that the switches A and C should be used to boot on the Flash memory (A) or the PCMCIA BUS (C). Default switch position is A, in order to boot on the Flash memory. In our case, we suspect the flash to be corrupted and we want to boot on the PCMCIA card instead. Thus we set A to OFF and C to ON.
When the H8 program needs to access the PCMCIA card it uses the PCMCIA_MEM_CS which can be routed to PCMCIA BUS (by setting switch B) or FLASH CS (by setting switch D). Clearly, the default position is switch B: we want to route PCMCIA accesses to the PCMCIA BUS. When flashing the main Flash, we’re in a different setup: the roles of the PCMCIA card and the internal flash memory are inverted (we boot on pcmcia and we want to write the flash). Thus, we set it to B disabled and D enabled.
The switches E and F are funny. By default we set them to OFF, which sets the H8 memory access to 16bits (MD0, MD1 are set to gnd and MD2 is set to 5V. This sets the H8 CPU to « Mode 4 »). Now we want to boot on the PCMCIA which is an 8 bits memory so we set these switches to ON ON (MD0, MD1 are set to 5V and MD2 is set to GND. This sets the H8 CPU to « Mode 3 »).
Switch G is used to enable the external RAM memory. This is the default setting and we still want external RAM.
Switch H is used to enable the flash chip. Since we plan to write on the flash memory, we will need it.
Switch
Position
Why?
A
OFF
We don’t want to boot on the flash
B
OFF
Roles of PCMCIA and Flash are inverted so don’t root pcmcia accesss to pcmcia
C
ON
We want to boot on the PCMCIA, so boot_cs goes to pcmcia
D
ON
Roles of PCMCIA and Flash are inverted so pcmcia accesses go to flash
E
ON
Set MD0 and MD1 to 5V for Mode 3 (8 bits).
F
ON
Set MD2 to GND for Mode 3 (8 bits).
G
ON
Keep the external RAM in use.
H
ON
Keep the flash memory in use.
Mv6b20.ins
Initially the Mv6bv20.ins was sent to me by the TC support (Musictribe). They told be to put it on a floppy disk and boot on it. Since my M6000 was crashed it never tried to read on the floppy.
I tried to reverse the Mv6bv20.ins but a few things were strange to me:
This firmware was labelled « boot », but if it’s a bootloader what mecanism is supposed to « read on the floppy and write on the flash? »
Musictribe told me to write it on floppy and « boot » on it, so there’s must be a bootloader somewhere
The assembly code of this firmware, shows that a large portion of the code seems to be duplicated at address 0x1001C. Why?
It’s pretty hard to understand if the memory adressing is 8Bits or 16bits, depending on where you look. Are we in Mode 3 or Mode 4?
I was wondering if the first main program at addres 0x000000 could not be the bootloader and the second one at address 0x1001C the actual main program. But thus, why is not the adress 0x1001C not fitting into a specific block of the 28F800 flash chip?
The answer it that the Mv6bv20.ins binary is not a firmware, it’s a flash tool. When run, this program will write the data at 0x1001C address to the flash chip.
When reading from the PCMCIA SRAM, we’re in 8bits mode adressing, that why our first « main » program (the flash tool) uses 8bits address and the second one (the actual firmware) uses 16bits mode adressing.
Clearly, writing the file (M6bv20.ins) on a floppy disk and inserting it on a faulty M6000 was pointless.
So, after many attempts and experiments I was able to boot my M6000 and bring it back to life!
Soluce:
Use this procedure if your unit crashes during boot (front panel never turns green + floppy disk drive is never accessed).
For the impatients, here is the soluce (see below for the how and why):
Write the M6bv20.ins on a DOS Formatted (FAT32) floppy disk and rename the file to « dumpfile.bin »
Find a 1MB or 2MB SRAM Flash PCMCIA Type 1 (the SRAM characteristic is essential, a simple PCMCIA flash adapter won’t do the trick)
Find a working M6000 unit (ask a nearby studio, this is litellary a 20 seconds manipulation)
Insert the floppy disk and the PCMCIA card on the working unit (unit is ON)
Go into « Frame > System > Main > Card » and press « Dump binary file to card ». The floppy disk is read and dumpfile.bin is written on the pcmcia flash card.
Now eject the floppy disk and extract the PCMCIA card.
Turn your faulty M6000 off
Set the internal DIP switches to OFF OFF ON ON ON ON ON ON
Insert the PCMCIA card and turn the unit ON
The Front panel led will turn orange then green after a few seconds (around 10s)
Turn the unit off and extract the PCMCIA card
Set the internal DIP switches to their default values: ON ON OFF OFF OFF OFF ON ON
Turn the unit ON
That’s it!
After this procedure, your unit should properly boot (front panel led is green) and access the floppy disk drive during boot. If you still have issues, think about reflashing the main software (write S6KAppl.M6K and m6kboot.ctl on a floppy and boot on it).
I recently purchased a « non working » TC Electronic System 6000, here’s a few notes of what I found while trying to fix it.
The TC Electronic System 6000 is based on two units:
The Mainframe with a floppy disk drive and a PCMCIA slot
The Remote + Icon
In my case, the remote unit works fine: the system boots properly, shows the Windows NT4 splashscreen and then the M6000 GUI.
The Mainframe unit is another story: the front panel is fixed red and.. stays red.
During a normal boot process, it’s supposed to access the floppy disk drive and the LED turns green once the boot is complete.
The Mainframe parts
The mainframe unit contains the following parts:
A power supply
A floppy disk drive
The AES/DSP cartridge
The AD/DA cartridge(s)
A network card
The mainboard
Power supply
The power supply unit delivers +/-5V and +/-20V:
Black / Red 5V
Black / Gray -5,2V
Black / Brown 20,5V
Black / Blue -21V
There’s also two wires connected to the fan (and a temperature probe): red/blue 5V. The potentiometer is probably used to adjust the temperature level triggering the fan.
Motherboard
Taking a look inside the unit shows the following:
the internal DIP switches are in default position: ON ON OFF OFF OFF OFF ON ON
the LEDs are in the following state: ON OFF OFF BLINK
I tried booting without additional units (AD/DA, DSP, floppy disk drive, ethernet card) without success.
I also tried replacing the floppy disk drive with a Gotek floppy to USB emulator. This actually didn’t worked, the floppy drive is still not accessed. Since the Gotek drive has many configuration options it’s hard to tell if it’s normal.
The motherboard hosts:/
H8/3003, 16bits microcontroller
A QuickLogic FPGA
A floppy disk drive controller
Two RAM chips
A Flash chip
As far as I understand the system, the H8 is in charge of the boot process: read from the floppy disk drive (through the floppy disk drive controller) firmware updates. If found, flash the H8 bootloader itself (on the Flash chip) or the FPGA.
The bootloader firmware « M6bv20.ins » seems to contain debug strings, so there’s may be some serial output for debugging purpose.
The schematics shows that the H8 has two serial ports, and following these brings us to the DIN 7 « Remote port » at the back of the unit. The Serial port 1 (Tx0/Tx0) is connected as follow:
pin 2 : GND
pin 3: Tx
pin 4: Rx+
pin 5: Rx-
Moreover, the unused JP3 connector also exhibits the same serial port and really looks like a debug interface:
pin 1 (closest to the board corner): GND
pin 2 : Rx
pin 3: Tx
I used an USB to serial adapter to connect to this port, hoping for a terminal connection (or at least debug strings). Sadly, the port seems to be inactive, at least at this part of the boot process.
Reverse & DIP switches
The motherboard schematics provides interesting information on the DIP switches usage:
DIP #
ON
OFF
1 (sw1A)
Send boot_cs to inernal flash cs (Chip Select)
2 (sw1B)
Send pcmcia_mem_cs to fpga pcm_bus_cs
3 (sw1C)
Send boot_cs to fpga pcm_bus_cs
4 (sw1D)
Send pcmcia_mem_cs to flash cs
5 (sw1E)
Connect H8 MD2 to GND
Put 5V on the H8 MD2
6 (sw1F)
Put 5V on the H8 MD0/MD1
Connect H8 MD0/MD1 to GND
7 (sw1G)
Connect sram_cs to RAM chips CS
Disable external RAM
8 (sw1H)
Connect flash_cs to FLASH
Disable Flash
According the the schematic labels we also learn:
Set switches 1 and 2 to ON for ROM boot
Set switches 3 and 4 to ON for « CARD » boot (pcmcia sram)
Set switches 5 and 6 to ON for 8bits operation (16 bits otherwise)
ROM boot: (1&2)
The switches 1 and 2 are ON by default, which makes sense: the unit is supposed to boot on the ROM. When switch 1 is set to ON, the boot_cs (a signal used to enable/disable a chip, thus select who’s going to read data sent on a bus) is connected to the flash memory cs. The switch 2 connects the pcmcia_mem_cs (again, a signal used to enable access to the PCMCIA) to the FPGA. I guess the FPGA is in charge of driving the PCMCIA.
During boot: read flash memory
After boot, when using PCMCIA: use pcmcia
CARD boot: (3&4)
When set to ON, the 3 and 4 switches enable the CARD boot. Thanks to the 3rd switch, boot_cs signal is sent to the FPGA pcm_bus_cs, which probably propagates this to the PCMCIA slot. During boot, the PCMCIA card is then enabled. The switch 4, connects the pcmcia_mem_cs to the external flash cs, thus when accessing the PCMCIA slot after the boot process, the unit will actually read the external flash.
During boot: read pcmcia
After boot, when using PCMCIA: use external flash
Here I learned something protentially fixing my issue: I suspect the bootloader to be corrupted and thus not accessing the floppy disk drive. If if use CARD boot mode, with a pcmcia sram memory card contaning the boot image (« M6bv20.ins ») raw written on it, I may actually bypass the flash memory issue. I found some technical documentation explaining that the M6bv20.ins should be copied to a floppy disk, then flashed on the SRAM pcmcia using a M5000 unit (« Wizard to disk » tool).
8/16 bits (5&6):
Switches 5 and 6 interacts with the H8/3003 MD0, MD1 and MD3 pins.
Mode 3: Address pins A23 to A0 are enabled, permitting access to a maximum 16-Mbyte address space. The initial bus mode after a reset is 8 bits, with 8-bit access to all areas. If at least one area is designated for 16-bit access in ABWCR, the bus mode switches to 16 bits.
Mode 4: Address pins A23 to A0 are enabled, permitting access to a maximum 16-Mbyte address space. The initial bus mode after a reset is 16 bits, with 16-bit access to all areas. If all areas are designated for 8-bit access in ABWCR, the bus mode switches to 8 bits.
So clearly, these two switches are used to select 8 or 16bits memory addressing, keeping the default position to 16bits (off/off) is a good option since I do not plan to rewrite the whole firmware 🙂
External RAM (7)
When OFF, switch 7 disables the two external RAM chips, thus the H8 CPU can only use its internal memory. Clearly we don’t want this and we’ll let this switch to ON.
External Flash (8)
When OFF, switch OFF disables the Flash chip during flash operations. Again, we don’t want this and we’ll let this switch to ON.
Reverse & JTAG
The J6 connector is a JTAG debug interface, connected to the FPGA. It’s probably used to load the fpga firmware in the factory. Since I don’t have a JTAG probe (and passing sniffing is pointless), it’s currently useless.
Factory setup
As far as I currently understand the motherboard, I suppose that:
the H8 firmware is loaded using the DIP Switch 3&4 and a PCMCIA card with the bootloader firmware written. Thus, the H8 boots properly and is then able to « update » the bootloader using the floppy disk, writing the program on the flash.
the FPGA firmware is loaded using the JTAG interface, probably prior to the H8, since the FPGA seems to be in charge of controlling the floppy disk driver.
Host Bus interface
I used my Salaea probe to watch traffic from the motherboard to the Host Bus Interface card. I didn’t tried to decode the whole traffic, but clearly there’s some.
Flash memory bus
I’m currently trying to scan the accesses to the flash memory bus, hoping it may help me to find what’s going on. The best place to sniff the bus seems to be the Ethernet card: the card shares the BUS with the flash chip, and the connector can easily be used to connect my probes. I’ll have to collect 3 bits lanes for each run and then reassemble, my Salaea is the 4 channel version. 1 channel will be used for the Clock (pin 43) and the 3 others for data.
So your keyboard has a Pitch Wheel but not an aftertouch one? Worse, keyboard still uses channel 7 (and you’ve lost the manual) and you want Aftertouch events to be sent on channel 1.
It’s pretty easy so setup a simple configuration to convert Pitch Wheel messages into Aftertouch.
The header section of the figuration file is again qui simple, just set the input MIDI interface and the output one.
We can achieve our use case with just one simple rule.
Filter:
On the filter section, we set MsgType to « Pitch Wheel » in order to look for these messages on our input interface.
We use ‘7’ for midi channel because your Pitch Wheel events are sent on this channel (and you’ve lost the manual, remember).
We set the Pitch value to ‘*’ because we want to process all values.
Transform:
Again we won’t use the Transform section here, we want to map the complete pitch range (0 to 127) to aftertouch events (0 to 127), so we set it to « None ».
Generator:
We want to send Aftertouch events, so we set MsgType to « Aftertouch ».
We want to re-emit the message on the channel 1 instead of the original 7 channel: we set the Channel to ‘1’.
Now comes the (almost)-tricky part:
Pitch Wheel have Pitch values
Aftertouch have Pressure values
We want to copy the pitch value read from the Pitch Wheel event to the pressure value of the Aftertouch event. We canot use « * » as a Pressure value because Pitch Wheel and Aftertouch are distinct events.
On a Generator configuration, values can be set to:
A given hardcoded value (what we did for the MIDI Channel)
‘*’: The original value of same type (what we did on our previous example with Note on events)
‘$’: The extracted value from the captured message
What value is extracted from the Pitch Wheel message? The Pitch value!
So by using « Pressure »: « $ » we just copy the extracted Pitch value to the Pressure value.
By using a similar technique, you could also use the Pitch Wheel to generate NoteOn events, use Notes to generate Program Change events and so on!